Rites interactions
Auteur : Erving GOFFMAN
Éditeur : Les Éditions de minuit Volume : 225 pages
Catégorie, genre : Le sens commun
Date de parution : mars 2003
INTERET DE L’OUVRAGE
A partir de nombreux exemples tirés de la vie quotidienne ou d’études réalisées dans le milieu hospitalier, Irving Goffman étudie comment les hommes sont partout semblables malgré les différences culturelles. Par sa culture, l’homme devient une sorte de construction élaborée à partir de règles morales imprimées par l’extérieur. Tel un joueur, il affronte la situation avec plus ou moins d’honneur et de diplomatie : comme dans un jeu de cartes, la valeur d’une main vaut moins que l’habileté de celui qui la joue.
Les scènes de la vie quotidienne sont ainsi analysées, les cultures occidentales, asiatiques sont comparées, les références scientifiques sont précisées.
CONCEPTS ET IDEES CLES ( Composition de l’ouvrage - 2 parties, 4 chapitres - Index des auteurs et des notions ( Idées principales Cet ouvrage n’est pas une étude de l’individu et sa psychologie mais une étude sociologique des interactions entre les individus en présence.
Dans une première partie, Irving Goffman analyse les éléments rituels inhérents aux interactions sociales. L’individu adopte une ligne de conduite pour, lors des interactions avec autrui, donner une image de soi conforme : la « face ». La face est définie par Irving Goffman comme la valeur sociale positive qu’une personne revendique. • Quelle ligne de conduite l’individu adopte-t-il pour : o Garder la face (garder la tête haute), qui lui assure confiance et assurance ? La face sociale est un prêt consenti par la société, et qui est retiré quand la personne n’adopte pas le comportement attendu. L’homme devient ainsi son propre geôlier, soit par fierté (devoir envers lui-même), par honneur (devoir envers les instances sociales) ou par dignité (maîtrise de son corps