Robert antelme, l'espèce humaine
1. La souffrance constante, liée à l’idée de la mort.
1.1 la destruction physique.
- "les épaules rentrées, tremblantes", "la mâchoire se paralyse", une comparaison entre le corps humaine et "la cage d’os", "il n’y a presque plus de chair dessus"- une hyperbole, "les mains, les oreilles" - des notions liées au champ lexical du corps humaine, décrivant les effets du froid et de la misère.
- l’alternance des pronoms "on", "nous" – tous les détenus subissent le même sort.
- Les mots "le froid, mourir, la torture, la faim, les poux, la rage" démontrent catégoriquement l’idée de la mort.
- "la faim relayera le froid, puis le froid recommencera et enveloppera la faim; plus tard les poux envelopperont le froid et le faim, puis la rage sous les coups enveloppera poux, froid et faim, puis la guerre qui ne finit pas enveloppera rage, poux, froid et faim" – une gradation.
- "les épaules rentrées, tremblantes. Le vent entre dans les zébrés, la mâchoire se paralyse" – allitération. Cela donne l’impression de sévérité, de rigidité, d’impitoyabilité.
1.2 la destruction morale.
- "C’est cela l’important."- l’utilisation de deux pronoms démonstratifs, l’un à côté d’autre.
- "Volonté d’attendre.", "Le froid, SS.", "Volonté de rester debout", "Jusqu’à demain, jusqu’à la soupe, patience, patience …" – phrases averbales. L’utilisation des points de suspension montre que la pensée est inachevée . La raison humaine n’arrive pas à comprendre la réalité absurde, cela reflète les pensées et les paroles.
- "doit extraire", "il faut rester", "il ne faut pas crier, ni se révolter, chercher à fuir" – les verbes exprimant l’obligation. Le sens de cause et de conséquence s’écroule. Les détenus sont privés d’exprimer même ses propres réactions, la souffrance reste dans ses âmes.
2. L’image du monde environnant.
- "l’espace infranchissable aura tout enfermé dans le cirque des collines : l’église où nous dormons, l’usine, les chiottes, la