Robert Capa
Ses débuts dans la photographie
Robert Capa débute comme apprenti développeur dans une agence photographique berlinoise. il fut rapidement promu assistant puis apprenti-photographe et fait son premier sujet sur trotski. Si ces photographies laissent à désirer du point de vue technique, elles font déjà preuve d'une intensité et d'une proximité qui deviendront ensuite le "label" Capa
Sa fuite vers Paris
Rapidement, il rencontre le succès, mais avant qu'il ait pu en profiter, Hitler accéda au pouvoir en tant que chancelier. Triplement inquiété comme immigré, comme juif et comme gauchiste, Robert s'enfuit à Vienne et de là, se rendit à Paris à l'automne 1933.
"La pequeña rubia"
En septembre 1934, Endre, qui se faisait alors appeler André, fit la connaissance de Gerda Pohorylle, une réfugiée juive allemande d'origine polonaise, plus âgée que lui de trois ans.
Elle tapait à la machine les légendes de ses photographies, en retour il lui apprit la prise de vue.
La guerre d'Espagne
En août 1936, il part avec sa compagne couvrir la Guerre civile espagnole aux côtés de troupes républicaines, pour les magazines Vu et Regard. Dès son premier voyage Capa prit, sur le front de Cordoue, la fameuse photographie du milicien espagnol frappé par une balle, et cette photographie fit le tour du monde. Cette photo symbolise la guerre d’Espagne et reste gravée dans la mémoire collective.
L'épisode chinois
L'épisode chinois se situe entre deux périodes de reportage sur la guerre civile espagnole. Capa décida d'aller passer quelques mois en Chine avec le documentariste néerlandais Joris Ivens, rencontré en Espagne, et l'opérateur John Fernhout pour photographier la résistance