Rochefort
L’évadé
Victor Henri de Rochefort Luçay, il a écrit l évadé romans kanak qu’il écrit en 1881 il raconte aussi son aventure dans un texte en retour à la Nouvelle Calédonie et les aventures de ma vie. Au centre de chacun de ces textes l’évasion réussi avec cinq de ces compagnons dans la nuit du 20 mars 1874. Par cet acte il rentre dans les mémoires. Ecrivaillon de théâtre, il était quand même un peu plus réussi comme journaliste. Ses qualités d’écriture on va les retrouver dans l’Evadé. L’évasion transforme Rochefort en écrivain de roman mais aussi en héros d’aventure.
Ou se situe la frontière entre lui et le personnage : Rochefort apparait déjà comme un personnage des romans, il a l’esprit romanesque, il a le courage et l’intrépidité, il a voulu s’évader de la forteresse de Fort Boyard. Il s’est souvenu dans son roman de l’épisode de Dumas ou il communique avec son compagnon en creusant un trou dans sa cellule. Il a le goût de la provocation, du grand seigneur il a l’amour des arts des belles lettres il écrit à 16 ans sa première pièce. Il a dore le goût pour la tragédie de roman. Dans les aventures de ma vie il cite les propos qu’Hugo aurait dit lors de sa condamnation. Henry Bayeur compagnon qu’il a connu en Calédonie retient aussi de ce personnage de roman humeur railleuse insouciance narquoise de parisien … Rochefort est le champion de la légitimité face au régime oppresseur. Il a fondé un journal « La lanterne » qu’il connaît dès le quatrième numéro un succès énorme. Il s’exila en Belgique. Rochefort transforme son arrivé en une pièce de théâtre. Dumas est la référence absolue du roman du XIXe. Rochefort est élevé au rang d’un personnage de Dumas. Il est présenté comme victime exemplaire d’un pouvoir injuste, on l’avait condamné comme chef occulte. Rochefort donne libre court à son imagination et transforme le personnage en provocateur absolu. Du héros de roman il a la noblesse de cœur stoïque dans le malheur il se sacrifie héroïquement