Role de l'onu en côte d'ivoire
L’ONU et la crise post-électorale en Côte d’Ivoire Contextualisation des faits L’élection présidentielle de la côte d’ivoire du 28 novembre 2010 devrait être le couronnement d’une longue crise née d’un push manqué en septembre 2002 qui s’est mué en rébellion armée scindant le pays en deux parties. Les forces impartiales, sous l’égide des Nations unies sont venues s’interposer entre les belligérants du conflit qui étaient les forces nouvelles ex rébellion et l’armée loyaliste restée fidèle au président sortant. Pour mettre fin cette crise, plusieurs réunions ont été initiées à travers la sous région et même en dehors de l’Afrique. En effet ce sont les conclusions de l’une de ces reunions qui a mandaté l’ONU (à travers son représentant spécial dans le pays) de superviser et de certifier les résultats de ces élections qui étaient censées mettre le pays sur les rails de la paix et de la démocratie. La mission assignée à l’ONU dans cette crise était sans ambigüité car elle était claire et précise c’était la certification des élections dite par la résolution 1765 adoptée par le conseil de sécurité de l’ONU en son paragraphe 6. Le rôle du pouvoir sortant consistait à fixer une date pour ces élections et permettre à tous les candidats dans un souci de paix de se présenter à ces élections. C’est ce qui a été fait, et le plus controversé des candidats Alassane Dramane Ouattara (qui a été élu selon les résultats par l’ONU) dont le cas était plus que problématique a été rendu présidentiable. L’accentuation de cette crise est le refus du camp sortant de reconnaitre sa défaite lors du second tour des élections après les résultats proclamés par la commission électorale indépendante et certifiés par L’ONU selon la résolution citée plus haut. C’est ce qui a engendré une nouvelle crise dite crise post-électorale. Ces accords étant passés entre les signataires (y compris les candidats à l’élection passée) qui l’ont tous approuvé, ils devraient être