romain Gary La vie devant soi
Gary met en scène les nouveaux misérables de Paris des années 70. Il démontre plusieurs gens qui connaissent la misère, comme les immigrants et les enfants, mais ce sont les prostituées et les vieillards qui semblent éprouver le plus de malheur.
Romain Gary présente plusieurs groupes d’individus comme étant les nouveaux misérables de la société française. Les prostituées sont l’un d’eux, ayant une vie très difficile, vivant souvent dans la pauvreté. On voit tout au long du livre que ce qu’elles font est très dangereux : « Et au bois de
Boulogne, c’est même dangereux, à cause des maniaques.»², « Ce jour-là les femmes ne se défendent pas»². Le fait que Romain Gary utilise le mot
‘’défendent’’ pour décrire ce que les femmes font comme métier démontre qu’elles prennent un risque pour leur vie à chaque fois qu’elles prennent un client. De plus, on peut réaliser qu’elles sont souvent des femmes seules, n’ayant aucune véritable relation, un enfant devient souvent la solution à cette solitude : « Je peux vous dire que les femmes qui se défendent sont parfois les meilleures mères du monde, parce que ça les change des clients et puis un môme, ça leur donne un avenir.»² Madame
Rosa en est l’exemple parfait, elle est seule, sans mari, elle ment à Momo à propos de son âge parce qu’elle ne voulait pas qu’il la quitte; il était la seul personne dans sa vie. Ces femmes sont non seulement pauvre monétairement mais aussi en relation. L’entièreté des femmes du livre sont des prostituées à l’exception d’une : mademoiselle Nadine. Ce qui peut être remarqué est que chaque prostituée est présentée sous la forme de madame tandis que Nadine, qui n’est pas une