Roman antillais: pluie et vent sur télumée -miracle, la rue case-nègre, ombres créoles, eau de café
Question sur le corpus:
Les quatre textes extraits de roman antillais écrit à la fin du XXème siècle présenté dans cet objet d’étude sont : Pluie et vent sur Télumée-Miracle de Simone Schwart-Bart écrit en 1973 ; La Rue-Case nègres de Joseph Zobel écrit en 1950 ; Ombres Créoles de Gisèle Pineau écrit en 1988 et Eau de Café de Raphaël Confiant écrit en 1986 et exposent la difficulté de la vie des femmes créoles. Les deux premiers extraits appartiennent au mouvement de la négritude qui est un mouvement initié par trois grands hommes : Aimé Césaire, Léopold Sedar Senghor et Léon Gontrau Damas qui souhaitaient redonner à l’Homme noir sa fierté face à sa critique, donner à la littérature antillaise le rythme de la littérature africaine. Les deux derniers extraits correspondent au mouvement littéraire de la créolité qui fondé par Edouart Glissant qui s’est inspiré d’un autre auteur, Frantz Fanon, pour toucher le subconscient des Antillais et les libérer de leur perpétuelle recherche identitaire par l’histoire de leurs ancêtres afin qu’ils puissent enfin assumer leurs origines. Ce mouvement est ensuite prisé par d’autres auteurs dont Raphaël Confiant et Gisèle Pineau et prend enfin en compte toutes les origines de l’Hommes antillais, c'est-à-dire être créole.
Dans une première partie, nous traiterons de l’état d’esprit des antillais marqué par la jalousie et la méchanceté, dans la seconde partie nous évoquerons la fatalité de la vie, dans la troisième partie il est important de développer le thème de la vie dédiée au travail et dans une dernière partie il est primordial de considérer la solitude des femmes créoles.
La jalousie est un sentiment très présent dans la mentalité antillaise qui mène à la méchanceté. Cette méchanceté s’accroche à leur cœur qui les ronge de l’intérieur comme le montre la métaphore créole du texte de Simone Schwartz-Bart aux lignes 6 à 8 qui compare la baisse du niveau de la terre à la