Exportations d’énergie « propre » et avantage environnemental mondial : Position du Canada L’économie nord-américaine se démarque par une forte intégration. Environ 85 % des échanges commerciaux canadiens se font avec les États-Unis, mLme que ce pourcentage dépasse les 95 % dans le commerce des produits énergétiques. Le Canada exporte une quantité imposante de gaz naturel et d’hydroélectricité aux États-Unis : plus de 50 % du gaz naturel produit au Canada est expédié aux ÉtatsUnis, qui y voient une source d’approvisionnement énergétique sfre B prix compétitifs. Le Canada exporte aux États-Unis environ 7 % de l’électricité qu’il produit, et 93 % de cette électricité provient de l’énergie hydraulique. Le Canada s’est donné comme objectif de réduire ses émissions de 6 % par rapport aux niveaux de 1990, en se basant sur l’objectif de 7 % des États-Unis. Par contre, suite B l’annonce faite par le Président Bush le 14 février 2002, il se pourrait fort bien que les émissions aux États-Unis grimpent B un niveau pouvant atteindre 31% en 2010. Les exportations canadiennes d’énergie propre sur les marchés américains, plus particuliPrement l’hydroélectricité et le gaz naturel, procurent un important avantage environnemental mondial. Calcul de l’avantage environnemental mondial : L niveau qu’atteindraient les émissions mondiales (ailleurs qu’au Canada) en l’absence des exportations canadiennes d’énergie propre, moins L les émissions au Canada qui sont associées * ces exportations. Pour estimer l’avantage environnemental mondial découlant des exportations canadiennes d’énergie propre, nous avons analysé un scénario contre-factuel fondé sur des hypothPses prudentes oj le Canada n’exporterait pas de gaz naturel ni d’hydroélectricité. L’absence d’énergie propre de source canadienne donnerait lieu B un nouvel équilibre sur les marchés énergétiques américains. Ce nouvel équilibre serait caractérisé par une plus forte production d’électricité B base de charbon, une plus forte