Romantisme
Un groupe d’artistes allemands va aussi se développer “les Nazaréens” qui tentent de retrouver le style et l’esprit de l’art religieux médiéval en ouvrant une autre voie au romantisme allemand. Ils prônent tous le retour à l’iconographie poétique du Moyen-Age (un mélange d’Art, de récit de chevalerie et de religion), éventuelle-ment aussi à la période de la Renaissance.
En France, ce romantisme apparaît sous la Restauration (1815) et est immédiatement dirigé contre David (le célèbre peintre) et son école qui domine depuis 30 ans la peinture, par des maîtres illustres comme Géricault, Ingres et Delacroix. David était alors un peintre de l’Histoire (les plus méritants à cette époque). Rien à voir avec ceux qui se complaisaient dans l’Art mineur du portrait ou du paysage ! Le corps était alors en perma-nence confronté aux canons de la sculpture antique, toute imperfection était systématiquement gommée. Le Davidien évite les effets de brosse jusqu’à rendre son œuvre impersonnelle. La couleur ne sert qu’à souligner un modelé. On répudie les effets de lumière et on éclair-cit les