Romantisme
Qu’est-ce que le romantisme ? Déjà avec Rousseau et Diderot, l’on a ce que l’on appelle le « préromantisme ». Ce n’est ni une école ni un mouvement, mais désigne la transition entre les Lumières et le Romantisme. Cela s’illustre avec les Confessions ainsi que les Rêveries du promeneur solitaire chez Rousseau, et avec la Religieuse, ainsi qu’avec Jacques le Fataliste du côté de Diderot. Le terme « romantique » prit son sens moderne en Allemagne, avec les écrivains du Sturm und Drang (« orage et passion »). C’est tardivement que le mot « romantisme » fut utilisé par les « passeurs », dont Madame de Staël (Stendhal parlera lui de « romanticisme »). C’est un mouvement gagné par le « mal du siècle »
Les grandes figures du romantisme
Hugo, Victor (1802-1885) : Hernani, Notre-Dame de Paris, Préface de Cromwell, etc.
Chateaubriand, François-René (1768-1848) : Mémoires d’Outre-tombe, Atala.
Vigny, Alfred (1797-1863) : Les Destinées, Chatterton.
Musset, Alfred (1810-1847) : On ne badine pas avec l’amour, Lorenzaccio, etc.
Lamartine, Alphonse (1790-1869) : Méditations poétiques.
Nerval, Gérard (1808-1855) : Les Chimères.
Caractéristiques du mouvement :
On trouve une volonté de transgresser les règles classiques. Au théâtre, remise en cause des trois règles d’unité, obstacles à la vraisemblance, et de la règle de la bienséance, pour montrer le réel sans l’adoucir. Victor Hugo développe sa théorie du grotesque : mélange du sublime et du difforme, du comique et du tragique.
On trouve la présence de nouveau thème:
Culte du moi : repli sur soi, sentiments intimes ;
Culte du