Le texte ici étudié "Second livre des Amours" nous vient du recueil Comme on voit sur la branche ... de Pierre de Ronsard (1524-1585) un poète français de la renaissance appartenant au groupe de la Pléiade notamment avec Joachim du Bellay. Il s'agit d'un sonnet écrit en alexandrin. Dans son poème, Ronsard s'adresse à Marie, son amante alors décédée. Comment est traité l'image de la Femme dans ce poème ? Nous verrons qu'a travers différentes images l'auteur nous transmet un éloge de Marie. Pierre de Ronsard nous décrit Marie comme une fleur, on note ainsi la comparaison l1 ou Marie est comparé à une jeune rose : "Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, / [...] en sa première fleur" on peut aussi voir ici le coté éphémère de la fleur, la beauté féminine serait donc éphémère. Ainsi Ronsard nous fait l'éloge de sa femme en la traitant comme une divinité : " Ce vase plein de lait4, ce panier plein de fleurs". Ensuite nous pouvons voir que la beauté de Marie passe avant tout par le registre merveilleux qui permet au poète de nous décrire la beauté de sa femme comme surnaturelle. On retrouve donc plusieurs personnifications mettant en valeur l'unicité de Marie : l3 "Rendre le ciel jaloux" ; l10 "la Terre et le Ciel honoraient ta beauté" la femme est donc une prouesse de la nature. Enfin nous remarquons que la mort de la Femme est elle aussi naturelle et prémédité : "La Parque t'a tuée" en mettant ainsi en scène une divinité Ronsard accentue le merveilleux du texte et crée alors une suite cohérente quant au reste du texte. On pourra donc en conclure que le portrait de Marie est une image qui pourrait s'appliquer à n'importe quelle autre femmes, en effet on ne retrouve aucun élément précis morale ou physique caractérisant Marie. Nous en déduisons donc que l'image de Marie n'est autre que l'idée de la femme idéale selon Ronsard. Par ailleurs notons que cette représentation de la femme n'est pas nouvelle, on retrouve ainsi la même philosophie de la "dualité