Ronsard
1- Premier quatrain: Le poète établit avec un réalisme lucide et poignant le bilan de sa déchéance physique. Le sonnet débute par la formule privative « ne…que ». D’emblée, Ronsard affirme assister au cheminement qui le réduit à l’état de squelette. Le portrait physique débute donc sous le signe du négatif. Il insiste en outre sur son apparence, puisque nous avons le verbe « semble ». Ce corps, décharné d’apparence, à l’origine de la peur du poète, est donc décrit avec un profond réalisme, comme le confirme le second alexandrin. En effet, nous y notons une accumulation d’adjectifs qualificatifs particulièrement négatifs. A cet égard, chacun débute par la particule privative « dé ». Enfin, afin de mettre en valeur cette misère physique, ce vers se caractérise par l’assonance en « é »: cette misère est ici à son paroxysme. Le troisième vers, quant à lui, est