Roses à crédit, Elsa Triolet
Daniel. En 1928, elle fait la rencontre de Louis Aragon à Paris, qui deviendra l'homme de sa vie et avec qui elle se mariera en 1939. Elle entre avec lui dans la Résistance, période à laquelle elle écrit des nouvelles réunies sous le titre Le premier accroc coûte 200 francs, ces nouvelles obtiennent le prix Goncourt en 1944 (elle sera la première femme à obtenir ce prix littéraire). Elle décédera en
1970.
Ses œuvres principales sont :
(1938)
(1953)
(1944)
(1959)
Résumé de l'histoire :
La nature a beaucoup donné à Martine, les hommes peu. Elle est belle, elle a le rare don d'aimer.
Mais à notre âge de nylon, elle est venue au monde dans des conditions de l'âge de pierre. Aussi le confort moderne, le cosy-corner seront-ils son premier idéal, et le métier de manucure parmi les miroirs et les parfums d'un salon de coiffure suffit à ses rêves de beauté. Elle est en cela semblable à des millions d'êtres. Daniel Donelle, l'amour de Martine, est déjà au-delà de cet idéal électroménager. Rosiériste, touché par l'aile de la science, il rêve à une rosé nouvelle qui aurait la forme de la rose moderne, et le parfum inégalable de la rose ancienne. Un jour, Daniel créera la rose parfumée Martine Donelle, mais elle ne sera plus un hommage qu'à la souffrance.
L’intérêt de ce roman est surtout le réalisme avec lequel il a été écrit, il appartient au mouvement littéraire du réalisme social du 20e siècle. C’est d’ailleurs pour cela qu’Elsa Triolet prévient ses lecteurs sur la possible ressemblance de Martine avec des gens réels : « Toute ressemblance ne pourrait être que fortuite » p.6. Un roman réaliste se caractérise par une époque donnée, avec des dates précises, d’où de nombreuses références à la seconde guerre mondiale mais aussi par le décor, avec des lieux précis. L’histoire se