Rousseau, les confessions
Premièrement, nous remarquons que le bonheur est un état privilégié pour l'auteur, c'est une chose indéfinissable qu'il n'arrive pas à exprimer clairement au lecteur, « et si tout cela consistait en faits, en actions, en paroles, je pourrais le décrire et le rendre en quelques façons », il dissocie donc le bonheur à ce qui est dit ou fait. C'est un sentiment privilégié car il exprime l'idée du bonheur à travers les sens, « gouté », « senti ». Son bonheur se résume en une succession de moments anodins qui ne sortent pas de l'ordinaire, de moments du quotidiens et répétitifs qui sont même susceptibles de le rendre malheureux, « je voyais maman et j'étais heureux ; je la quittais et j'étais heureux ». Les moments de bonheur se succèdent, on remarque que cette idée est exprimée grâce à la métaphore de l'écoulement de l'eau, comme s' ils passaient devant lui sans s'arrêter et qu'il souhaitait s'en souvenir plus longuement, « coulez plus lentement ». Pour Rousseau, le bonheur n'est fait que de petits moments dont