Rousseau nouvelle heloise quatrième partie, lettre xvii
LETTRE => retentissement immédiat du sentiment vécu, (souvenir proche) exprimé de façon lyrique dans sa vérité passionnée
1/ ETUDE DU CADRE NATUREL
Après le souper, nous fûmes nous asseoir sur la grève en attendant le moment du départ.
Insensiblement la lune se leva, (11) l'eau devint plus calme, (6) et Julie me proposa de partir. (10)
Je lui donnai la main pour entrer dans le bateau; et, en m'asseyant à côté d'elle, je ne songeai plus à quitter sa main. (10)
Nous gardions un profond silence. (8)
1.1. atmosphère de paix et de silence
Le bruit égal et mesuré des rames m'excitait à rêver. (4/4/3/6)
Le chant assez gai des bécassines, (10) me retraçant les plaisirs d'un autre âge,(10) au lieu de m'égayer, m'attristait.(9 le silence, la mélancolie de l’atmosphère initiale qui n’est pas complice d’un état d’âme, puisque fusion des sensations + présence de l’être aimé => DOULEUR : douloureuses rejeté à la fin.
Antithèse forte en chiasme : concours des plus agréables sensations mille réflexions douloureuses
TRANSITION : De la sensation du monde environnant, naissent sentiments et réflexions
sérénité du soir, chant assez gai des bécassines => entraîner et développer jusqu’à son paroxysme une crise intérieure.
2/ LA RELATION NETTE D’UNE CRISE PSYCHOLOGIQUE (crescendo/decrescendo)
montée par degrés, accentuation par le souvenir paroxysme : la tentation du suicide apaisement vers l’attendrissement par degrés aussi
2.1. LA MELANCOLIE PREMIERE
Peu à peu je sentis augmenter la mélancolie dont j'étais accablé.
2.2. ROLE DU SOUVENIR NOSTALGIQUE
Le souvenir n’apparaît pas comme un phénomène intérieur, mais comme l’expression d’un rapport complexe entre le monde environnant et la sensibilité de l’individu (cf grive chez Chateaubriand, la madeleine chez Proust)
Je commençai par me rappeler une promenade semblable faite autrefois avec elle durant le charme de nos premières amours.
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