Rousseau, L'Emile
Ce texte porte sur le bonheur.
La thèse de l’auteur est que le bonheur ne se trouve pas là où l’on a généralement tendance à croire qu’il est.
Elle est démontrée en trois parties. Une première partie est la présentation de la thèse : le bonheur ne se trouve pas là où l’on a tendance à croire qu’il est. Une deuxième partie est l’explication de la thèse : le vrai bonheur est silencieux et se savoure intérieurement et une vie riche en moyens de divertissements n’est pas source de bonheur. Enfin, dans une troisième et dernière partie, l’auteur montre que le bonheur passe par des choses simples.
Une première partie est la présentation de la thèse : le bonheur ne se trouve pas là où l’on a tendance à le croire.
Nous avons trop tendance à croire que le bonheur se montre et s’exprime. Nous comptons trop sur les apparences comme moyen de repérer le bonheur et nous avons tendance à croire qu’il est là où il n’y est pas. Nous comptons trop sur la gaité comme moyen d’expression du bonheur. Nous pensons trop souvent, et à tort, qu’un homme gai est un homme heureux alors qu’il n’en est rien. La gaité n’est souvent qu’un moyen de faire croire aux autres et à soi-même que l’on est heureux. Ainsi, dès que ces personnes-là se retrouvent seules et qu’elles n’ont plus de raisons d’être gaies, on peut s’apercevoir de leur malheur. Alors qu’elles étaient si expressives en sociétés, elles deviennent tristes et grondeuses chez elles.
Transition Ainsi, si le bonheur n’est pas présent chez les personnes qui veulent bruyamment le faire croire, c’est parce qu’il se savoure intérieurement.
Dans une deuxième partie, l’auteur démontre que le bonheur est silencieux, se savoure intérieurement et qu’une vie riche en moyens de divertissements n’est pas source de bonheur.
Le vrai bonheur ne s’exprime pas par des moyens si bruyants. Quelqu’un de réellement heureux ne va pas exprimer sa joie par des moyens aussi bruyants que le rire ou la parole mais il