Rousseau
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Rousseau est en pension à Bossey, en Suisse de 1722 à 1724 chez le pasteur Lambercier. Il vit 2 années d'un bonheur serein. Mais un jour, il a la révélation traumatisante de l'injustice à laquelle le présent et le passé s'interpénètrent. Il attribut une importance décisive sur son affectivité et qui éclaire à la fois sur son ouvrage et sa vie. Rousseau met ici en place deux univers radicalement différents qui pour la première fois vont s'opposer : le monde des adultes et celui des enfants. L'affrontement a lieu de façon très brutale.
Voici le récit d’une injustice vécue dans l’enfance qui cinquante ans après reste encore marqué chez l’adulte.
En quoi ce passage est-il représentatif du projet autobiographique de Rousseau?
Tout d'abord nous analyserons l'écriture autobiographique, pour ensuite observer comment Rousseau se présente comme victime dans le récit, et pour finir, en quoi ce texte correspond au projet de Rousseau?
Dans un premier temps nous étudions l'écriture autobiographique à travers le récit rétrospectif.
En effet, Rousseau fait un retour en arrière sur son enfance de la ligne 1 à 10 puis de la ligne 18 à 28. Il insiste sur sa punition avec le champs lexical du jugement; _ligne 4 "s'en prendre" _ligne 5 "m'interroge"
_ligne 6 " m'exhortent, me pressent, me menacent"
_ligne 10 "punition"
_ligne 15 "condamnaient"
_ligne 16 " châtiment effroyable"
_ligne 25 "innocence".
L'imparfait marque également le duratif et le descriptif pour faire duré et accentuer l'incident:
_ligne1"j'étudiais" _ligne9"méritait" _ligne14"étais" _ligne15"condamnaient" _ligne16"sentais" _ligne21"liaient» _ligne22"lisaient" _ligne25"corrompaient","enlaidissaient" _ligne 27 "semblait"
Il utilise le passé simple ensuite pour les actions: _ligne 5 "touché".
Rousseau utilise pareillement le présent de narration pour rendre la scène plus