Pohler Alexandra
Numéro d’élève : 140740
Réf. du cours : 419.0306

1. Le système « managinaire» est fondé sur l’adhésion de l’individu à une logique d’organisation. Dans cette logique de l’adhésion, il ne s’agit plus de « faire faire » mais de « faire vouloir », « il ne s’agit plus de régenter les gestes et les désirs ». Pour ce faire, l’entreprise s’efforce de réaliser une symbiose fusionnelle individu-organisation. Comment cette symbiose se traduit-elle sur le plan économique, spirituel et affectif ?
- Sur le plan économique, cette symbiose se traduit par la mise en place de formules qui renforcent l'identification entre les objectifs de l'individu et ceux de l'entreprise. Ainsi, l'employé s'enrichit en travaillant pour enrichir l'entreprise.
- Sur le plan spirituel, cette symbiose se traduit par la mise en place de projets d'entreprise, de déclarations de principe et d'actions destinées à cimenter les valeurs, les objectifs et les signes de la communauté. Les principes d'éthique, comme la quête d'excellence, aident les projets collectifs à se connecter aux idéaux individuels. Ainsi en travaillant pour la communauté, l'individu a le sentiment de travailler pour lui-même, de donner un sens à sa vie et de trouver une raison d'exister là où les grands systèmes donneurs de sens comme la religion, les idéologies politiques ne suffisent plus.
- Sur le plan affectif, enfin, la symbiose se traduit par un mode de management qui s'appuie sur la passion : on exige des individus qu'ils fassent preuve d'un engagement passionné envers leur travail et leur entreprise.
Ce qui est important ici, c'est que l'individu ne va pas travailler parce que cela est imposé par l'entreprise, mais parce que cela lui permet de se réaliser et de satisfaire ses propres désirs par son travail (c'est le dernier échelon de la pyramide de Maslow).
2. Une étude sur le « coût d’excellence » illustre la symbiose sur le plan affectif chez les cadres : on nous parlait de « l’histoire d’amour