Rue de paris, temps de pluie
RUE DE PARIS ;TEMPS DE PLUIE.
Avant tout travail, il semblerait que le peintre Caillebote ai commencé par ébaucher plusieurs immeubles rapidement afin de renforcer la perspective, pour cela il a tracé des lignes à la regle. Il a également indiqué certains détails. L’échafaudage en fait parti, gauche du reverbere, vers le fond. Il determine l’axe verticale et partage la feuille de papier en 2.
Les principaux élements du site ( le carrefour des rues de Moscou, Cleepeyron, de Turin et de Saint Petersbourg) ont été mis en place, ils ne bougeront presque plus jusqu'à la version définitive.
Ici, les fuyants des immeubles et du pavage dominent la gauche.
Au premier plan, Caillebotte a concentré la plus part des personnages sur la moitié gauche,en indiquant leur hateur qui diminue régulieremment avec la distance. La moitié droite du dessin,quant à elle, est dominée par l’immeuble en gros plan et par le bord horizontal du troitoir. Celui-ci casse l’enfoncement perspectiviste.
Ce fragment de ville est coupé de son arrière plan architectural et est raproché du spectateur. De plus, la structure rigoureusement orthogonale de la composition rompt avec l’angle arrondi du parapluie du principal groupe de personnages.
Cette peinture est une vue de Paris sous la pluie,dans la grisaille d’un après midi .L’image semble de ce fait engourdie, immobile, figée malgré le mouvement suggéré par les personnages. Ces personnages anonymes sont uniformément vêtus de noir et de gris. Ils sont aussi monotones que leur environnement, avec leurs visages détournés, à peine individualisés ou cachés sous des parapluies.
Le couple qui s’avance vers le spectateur au premier plan à droite fait l’exeption. Par leur emplacement, leurs dimensions, leur relative vivacité et leurs physionomies individualisées. Ils determines le caractère social et dominent la rue. Image de l’anonymat haussmannien et de l’homogénéité