Russie, un état en décomposition
Après un long règne de la stalinisation, une dégradation inéluctable de l’économie de par un investissement conséquent lié à la guerre froide ainsi que la déflation du prix de son principal pôle de richesse, à savoir le pétrole, l’URSS « éclata » en 1991 afin de devenir l’actuelle Russie. Depuis près d’une vingtaine d’année, il apparaît donc inévitable que cet État, en proie à une mondialisation on ne peut plus présente de nos jours, a dû s’adapter à la façon dont le monde économique évoluait.
La problématique consistera à déduire les moyens par lesquels la Russie a fait preuve d’adaptation en se plaçant sur le devant de la scène internationale, ainsi que l’étude de sa situation géopolitique au XXIe siècle et des divers obstacles auxquels elle a dû faire face.
Le plan proposé se découpera de la manière suivante : quatre grandes parties dont neuf sous-parties.
La première grande partie visera à s’interroger quant à un hypothétique retour de la Russie en tant que « grande puissance », en abordant l’éclatement de l’URSS ainsi que la toute relativité de sa puissance.
La deuxième partie concernera quant à elle la crise démographique majeure à laquelle la Russie est sujette, avec un nombre de décès plus important que celui des naissances, puis l’étude s’orientera sur sa participation, son intégration à la mondialisation ainsi que les retombées de l’adoption d’un schéma de la privatisation des ressources de son secteur primaire (ses terres).
La troisième partie concernera les différentes identités et communautés présentes au cœur de la Russie, espace riche en collectivités républicaines et régionales dites « autonomes », ainsi que la définition des « Supers Régions ».
La quatrième et dernière partie portera sur la difficulté de valoriser un tel territoire, ainsi que sur sa « recomposition » avec Moscou qui occupe le rôle d’épicentre des axes majeurs de communication.
I-A : Depuis 1992, la Russie a adopté une dynamique économique