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Problématique : Comment s’opère la montée de la tension dramatique tout au long de cette scène ?
1 ère partie : Deux amants pris au piège
A) Un amour coupable :
RB et la reine sont amants, mais la Reine est mariée La familiarité amoureuse : tutoiement « je t’aime, tu sais bien » / « le dévouement que mon amour rêva ». Lyrisme de certaines répliques : métaphore
« je sens que votre vie à flots coule et s’en va » + pathétique : « pauvre enfant » _Des signes de tendresse visibles : « lui prenant les mains » , + la proximité « et lui montrant du doigt la ligne qu’elle lit »
B) Un piège diabolique :
_ Une lettre compromettante : « tirant de sa poitrine un billet qu’elle lui présente ». Cette lettre ressemble à un appel au secours, et la reine a pris des risques en acceptant de venir. RB connaît ce billet dont il avait oublié l’existence « j’avais oublié ce billet ». La vue de cette lettre permet à RB de mesurer la gravité du piège : cf Champ lexical « trahison », « piège horrible », « piège ».
_ « je ne t’ai pas écrit » : pourtant il s’agit bien de l’écriture de RB. Mais cette réplique fait référence au début de la pièce, quand Don Salluste demande à RB de rédiger ce billet en lui faisant croire qu’il en a besoin… D’un seul coup, RB comprend que Don Salluste s’est joué de lui.
_ Le piège se referme sur les deux amants : importance du masque = paroxysme de la terreur « la reine et RB le reconnaissent avec terreur »
C) L’incommunicabilité :
_ Malentendu sur l’identité de RB _Malentendu sur les raisons des réactions de RB « je ne puis l’expliquer ». RB parle par images la reine ignore la véritable identité de RB, qu’elle appelle « Don César » / Elle croit sans doute que RB veut rompre… « qu’ai-je donc fait » cf didascalie initiale : « fermant précipitamment la robe qui cache sa livrée »
2ème partie : Une scène marquée par la violence et la terreur
A) Une scène d’affrontement
_ Omniprésence de la modalité