Ruy blas - scène 3 acte ii. victor hugo
Dans cette scène, les spectateurs connaissent les sentiments réciproques qui unissent les deux personnages. C’est alors là que dans cette scène d’aveux lyrique, s’exprime la passion romantique. Le lyrisme est souvent un des caractères naturels de l’éloquence. Le personnage s’abandonne aux mouvements fougueux de ses sentiments et oublie son auditoire pour s’adresser aux objets de sa pensée. Nous pouvons donc constater que cette scène comporte trois mouvements, la reine exprime son admiration après le discours réquisitoire de Ruy blas qui peut donc avouer ses sentiments auxquels font écho les sentiments de la reine. L’éloquence est présente dans le discours de Ruy Blas car il avoue ses sentiments à la reine. Nous avons une utilisation de figures de styles pour rendre la scène plus poétique et plus lyrique : Ruy Blas se compare à « un aveugle au jour », et la reine est comparée comme « un ange », la reine compare Ruy Blas à Dieu, « Pourquoi donc étiez-vous comme eut été Dieu même (…) ? »(v.230).Dans cette scène, nous pouvons observer l’emploie d’un vocabulaire évoquant l’amour « (…) je vous aime ! » (v. 231), «Ma flamme » (v.242), « Dans le cœur » (v.248), « J’ai besoin de tes yeux, j’ai besoin de ta voix » (v.252). Leur amour