Les ovaires, qui font partie de l'appareil reproducteur féminin, produisent les ovules. Ils sécrètent deux hormones : les oestrogènes et la progestérone. L'hypophyse quant à elle est située à la base du cerveau et sécrète le FSH et le LH. Enfin, l'hypothalamus est une partie du cerveau située immédiatement au-dessus de l'hypophyse. L'expérience n°2 nous montre que l'ablation de l'hypophyse au début du cycle provoque l'atrophie des ovaires et une forte diminution des oestrogènes et de la progestérone. L'hypophyse agit donc à distance sur les ovaires pour maintenir leur volume et leur sécrétion d'oestrogènes et de progestérone. L'expérience n°3 nous précise qu'une greffe d'hypophyse corrige les effets de l'ablation. On conclut que la communication entre l'hypophyse et les ovaires se fait par voie hormonale : en effet, la greffe permet le rétablissement de la communication sanguine. L'expérience n°4 nous montre que la stimulation de l'hypothalamus provoque une hypersécrétion des hormones hypophysaires. La sécrétion des hormones hypophysaire (FSH et LH) est elle-même contrôlée par des signaux provenant de l'hypothalamus. Pour finir, l'expérience n°1 nous indique que chez les femelles dont on enlève les ovaires, l'hypophyse augmente de volume et il y a hypersécrétion de FSH et LH, qui sont les hormones hypophysaires. En conclusion, les ovaires effectuent un rétrocontrôle à distance sur l'hypophyse pour freiner son activité (on sait que cela peut être au contraire pour augmenter son activité, en fonction du moment du cycle). Par ailleurs, il est précisé dans le document que si on injecte des oestrogènes à la fin de cette même expérience, les sécrétions de FSH et LH reviennent à la normale. On conclut que le rétrocontrôle de l'hypophyse par les ovaires s'effectue par voie hormonale, grâce notamment aux