Réalisme
" La littérature est plus vraie que la vie" PROUST,
" Libre est le romancier, il crée un monde à sa guise, mais il le fait sur le bord du monde qui existe. Sa liberté en est très réduite" LAURENT,
"On ne peux plus arriver à la vérité que dans un roman" VIZINCZEY,
"Dès qu'une vérité dépasse 5 lignes, c'est du roman" RENARD,
"L'historien et le romancier font entre eux un échange de vérités, de fictions et de couleurs, l'un pour vivifier ce qui n'est plus, l'autre pour faire croire ce qui n'est pas" RIVAROL,
"On croit dire le vrai de sa vie, mais dès que l'on y réfléchi, on s'aperçoit que tous récits, même le plus intime à une forme obligée de fiction" FOREST,
"Le romancier a beaucoup de droits, dont celui de mentir pour mieux dire la vérité " ROY,
" Un roman est l'histoire des jours où une vérité se fait jour" ROY.
en grec, le contraire de « vérité » (aletheia) n'est pas comme on peut le croire « mensonge », mais « oubli » (lethe).
La vérité, serait donc le non-oubli, et la mémoire, ici, ne serait pas obligatoirement à la recherche de la vérité, mais du non-oubli, de l'édification d'un passé idéal.
Pour ce qui est de la vérité du romancier, toute la complexité est de savoir si c'est une vérité envers lui-même ou envers son lecteur.
C'est par là que la vérité du romancier (tout ce qui est la vraissemblance, le pacte de lecture ...) peut être délaissé au profit de la vérité artistique (enjolivement, ellipses pour cacher des choses qui ne sont pas a l'avantage du narrateur...)
Est-ce le but du romancier de dire le vrai ?
En littérature les auteurs inventent des histoires de toutes pièces, fantasment, et jouent avec les mots, le texte, les sonoriités , et l’écrivain n’est pas tenu comme le savant, le journaliste, l’historien ou le philosophe d’aller à la vérité. Le référent du récit est un univers imaginaire qui, même quand il emprunte à la réalité (tout ce qui est les lieux, les personnages ...) des pans entiers de sa