Je n’avais que huit ans, en partant en vacances sur le bord de l’autoroute, un chien était attaché sur le bas coté. Toute étonnée de voir cet animal seul à cet endroit, je demandai à mes parents pourquoi il était là ? Ils me répondirent que ses maîtres l’avaient certainement abandonné! Le lendemain midi au journal télévisé, ils disaient que chaque année aux départs des vacances d’été, des millions de chiens et chats étaient abandonnés sur le bord des routes, qu’à ce moment survenait le problème du toutou et du minou devenus encombrants : très peu acceptés sur les lieux touristiques. Les pensions submergées ou bien trop onéreuses, leurs maîtres se laissaient tenter par l’abandon sauvage. Quelques temps plus tard, je vis un reportage sur un trafic de fourrures de chats et de chiens ; il montrait, comment étaient capturées et traitées ces pauvres bêtes. Elles étaient enfermées et entassées les unes sur les autres dans de minuscules cages. Elles recevaient des coups par les trafiquants, parfois même on leur retirait leur fourrure alors qu’elles étaient encore vivantes ! Ses images étaient scandaleuses et horribles à regarder, j’étais révoltée de voir cela ! Je me promis qu’un jour je défendrais ses pauvres bêtes innocentes. A la fin du reportage, il était précisé que la SPA, une association de défense des animaux était intervenue auprès du gouvernement pour interdire l’importation de fourrures animales. Je fus admirative, et soulagée d’apprendre que des personnes luttaient pour défendre cette cause. C’est de la que mon combat pour que les droits des animaux soient reconnus