Rédaction en français
Fort ennuyé dans sa grotte bien triste, il décida un beau matin de quitter la vie sauvage et d’aller quérir des nouvelles de son cousin, l’ogre de la Ville, et pourquoi pas en passant vivre quelques aventures épiques. Bien décidé à s’en aller, l’ogre ni d’une ni de deux chausse ses bottes de sept lieues et fait provision de quelques poissons avant de quitter sa demeure.
Après bien des péripéties, quelques pauvres passants malencontreusement rencontrés sur son chemin et aussitôt avalés, l’ogre repu arrive enfin aux portes de la Ville.
Il cherche, sans se désespérer, la maison de son cousin. Mais c’est en vain, rien n’y fait, notre ogre se perd parmi les marchés aux milles senteurs exotiques et les rues abracadabrantesques de la ville. Son estomac, bientôt, s’en trouve fort dérangé : notre ogre a faim, et dans sa bedaine plus un poisson pour le contenter.
Son ventre bien en forme ne tarde à faire ressentir son mécontentement et commence à pousser d’horribles plaintes. L’ogre, fort gêné, s’enfuit dans la forêt. Bientôt, il entend une voix splendide, mirifique et splendide de femme s’élever parmi les chênes et les cyprès. Il se laisse guider vers le chant mystique quand tout à coup celui-ci se transforme en cri perçant. L’ogre accourt, aperçoit une très jolie demoiselle se faire violenter par des paysans. La Belle à Croquer se débat mais rien n’y fait, elle est trop faible. Il arrive à grand pas, en assomme deux, croque le troisième, et les avale sans même respirer. La gente dame, émue mais fort soulagée et reconnaissante tend sa main à l’ogre pour qu’il la