En effet, pour l’auteur français nommé Kundera (1929), le roman sert à explorer les possibilités de l’existence qui se fait à travers des personnages qu’il nomme : « égo expérimentaux ». La pensée du roman n’est donc pas dogmatise, elle est hypothétique, ludique ou ironique. Il n’y a pas de question, c’est plutôt le roman qui en pose. Le courant de la postmodernité qui date de 1970 jusqu’à aujourd’hui se caractérise notamment par une époque de crise et de transformation des valeurs. Les romans appartenant à ce courant se démarquent par les thèmes de solitude, par l’absurdité de l’existence, par une quête d’identité, etc. L’œuvre de Kundera, nommé L’identité (1997) en est un exemple parfait. L’auteur raconte l'histoire de deux amants, Chantal et Jean-Marc. Jean-Marc a de la difficulté à reconnaît Chantal qui se dissimule derrière de nombreux masques et derrière son souci de paraître suite à la mort de son enfant.
C’est dont à partir des chapitres 14 et 24 que l’identité de Chantal est occupé par un goût de l’aventure. Ainsi, l’attitude de séductrice qu’elle porte envers les hommes et l’attention qu’autrui a sur elle lui amène cette sensation d’aventure. D’un autre côté, l’identité amoureuse de Chantal l’isole du monde. Ainsi, celle-ci rejeté tout désir qui la rattache au monde, mais reste toutefois à l’abri du regard de celui-ci à l’aide de l’amour que lui porte Jean-Marc.
Tout d’abord, le goût de l’aventure occupe une place importance dans l’identité de Chantal. Premièrement, la séduction de cette dernière vers les hommes lui permet de vivre son désir d’aventure. En effet, celle-ci « voulait traverser tous les hommes, et par les hommes, embrasser la terre entière » (p.54). ***
« n’avoir jamais été si longiligne, de n’avoir jamais eu la peau si blanche ». Chantal reprend la description dites par son admirateur inconnu plus tôt dans l’extrait du chapitre 24. Cela laisse croire qu’elle est profondément affectée par le regard des hommes puisqu’elle se laisse