Rédaction sur les funérailles de victor hugo
Ce samedi, il y avait foule sur la grande place des Champs Elysées. Mais pas une foule ordinaire, où les citadins s’affairaient avec agitation ou vaquaient à leurs occupations quotidiennes. Celle-ci était impressionnante, unique ! Elle s’étendait à l’infini de par et d’autre de l’allée, autour de laquelle de longues draperies blanches et noires où de magnifiques peintures et poèmes y étaient représenter. L’image d’un home en particulier m’avait frappé ce jour là, homme représenté sur bon nombres de ces portraits. Il était élégant et dégageait une incroyable prestance.
Les gens étaient agglutinés les uns contre les autres, pleurant et criant dans leurs vêtements noirs. Il y régnait une atmosphère solennel où la peine et la fierté de chacun se lisait dans le regard de l’autre, tous unis dans la douleur.
Ils étaient des milliers, peut-être même des millions à s’être déplacé pour assister à l’évènement dont j’étais témoin, n’ayant pris conscience de ma chance seulement des années plus tard. Venus de la France entière pour admirer l’étrange convoi qui se dirigeait vers l’Arc de Triomphe.
Je serrais la main de ma mère de toutes mes forces, redoutant qu’elle ne perde la tête à son tour, pareillement à Mr. Gérard, haut démocrate, qui pleurait comme un enfant. Des cavaliers de la garde républicaine défilaient stratégiquement près des deux rangées de la foule, empêchant les admirateurs trop téméraires de s’approcher de la voiture qui avançait lentement, presque à l’arrêt.
Je ne comprenais pas comment une banale voiture pouvait revêtir tant d’importance et générer toutes ces émotions mais, en bon garçon que j’étais, je ne