Rédaction s'appuyant sur Le désespéré de Gustave Courbet

722 mots 3 pages
Antonio, un peintre de talent, vivait en ses jeunes années dans la petite ville de Tarente. Très renommé, il fournissait les plus riches et célèbres bourgeois d’Italie en fresques et toiles de tous styles. Un jour, le roi d’Italie avait demandé à notre artiste une somptueuse toile afin de prouver la domination de son pays dans le domaine artistique. Aussitôt, Antonio s’était mis à l’ouvrage avec enthousiasme. Il travaillait sans relâche, ne sortait plus, ne dormait plus et se nourrissait mal. A la fatigue s’ajouta la maladie puis le manque d’inspiration. Peu à peu, la fatigue apparut et peu après s’ajouta la maladie, et le roi, inquiet, lui assigna une infirmière, Maria, qui lui conseilla le repos. Mais le jeune homme, voulant à tout prix terminer sa tâche, continua malgré sa faiblesse. Puis arriva la folie. Il peignait et un instant après projetait ses pots et ses palettes de couleurs contre les murs, effrayant la pauvre Maria. Plus personne ne passait devant la villa, ses voisins, terrorisés, déménagèrent, et peu à peu, le quartier autrefois si animé devint insalubre et désert. La jeune infirmière continuait courageusement de venir chaque jour, et ce malgré les crises du peintre, pressant le pas devant chaque demeure abandonnée servant maintenant de refuges aux rats et aux truands.
Un jour ou la garde-malade venait de préparer le repas, Antonio se saisi d’un bol de faïence contenant quelque poudre colorée. Croyant qu’il mélangeait simplement ses couleurs, elle posa le plateau sur l’établi, dénuée de crainte. Soudain, il regarda Maria puis le pot, et se précipita sur elle d’un air effarouché, la frappant de toutes ses forces. Alerté par les cris de la jeune fille, un jeune chemineau accouru, mais le temps lui manqua, et lorsque il arriva dans la pièce, elle gisait, inerte, au pied d’un Antonio hystérique. Le truand partit en courant, laissant l’artiste le visage déformé par la folie.
Le peintre déchu se regarda dans le miroir, désemparé, et se passa les

en relation

  • the village pupolation
    567 mots | 3 pages
  • Le traumatisme de la naissance dans visage de feu
    1266 mots | 6 pages
  • Histoire des arts : otto dix les joueurs de cartes
    4615 mots | 19 pages
  • Les gladiateurs au Colisée
    6598 mots | 27 pages
  • Comment_pensent_les_optimistes
    1945 mots | 8 pages
  • Boule de suif réumé
    362 mots | 2 pages
  • Fiche de lecture - la femme du boulanger
    396 mots | 2 pages
  • Prisonniers
    411 mots | 2 pages
  • Analyse du tableau les joueurs de cartes otto dix.
    611 mots | 3 pages
  • Ecriture dinvention
    355 mots | 2 pages
  • La littérature fantastique doit-elle seulement se doter d'un héros noir ?
    601 mots | 3 pages
  • France vue par de gaulle
    782 mots | 4 pages
  • Discours sur l'amitié
    666 mots | 3 pages
  • philo
    679 mots | 3 pages
  • CONTE
    436 mots | 2 pages