Rédaction s'appuyant sur Le désespéré de Gustave Courbet
Un jour ou la garde-malade venait de préparer le repas, Antonio se saisi d’un bol de faïence contenant quelque poudre colorée. Croyant qu’il mélangeait simplement ses couleurs, elle posa le plateau sur l’établi, dénuée de crainte. Soudain, il regarda Maria puis le pot, et se précipita sur elle d’un air effarouché, la frappant de toutes ses forces. Alerté par les cris de la jeune fille, un jeune chemineau accouru, mais le temps lui manqua, et lorsque il arriva dans la pièce, elle gisait, inerte, au pied d’un Antonio hystérique. Le truand partit en courant, laissant l’artiste le visage déformé par la folie.
Le peintre déchu se regarda dans le miroir, désemparé, et se passa les