Rédiger une critique : le pavillon des enfants fous
L'auteur, Valérie Valère, nous raconte dans son roman : « Le Pavillon des Enfants Fous » les quatre mois où elle est restée internée dans un hôpital psychiatrique appelé : « pavillon des enfants fous ». Son livre est paru en 1978 avec les éditions « Stock », dans la collection : « Le livre de poche ». Cette autobiographie est une autobiographie partielle. En effet, l'auteur ne raconte pas sa vie depuis sa naissance, elle ne raconte qu'une partie de ses treize ans. Elle n'a écrit ce livre que quelques années après être sortie de l’hôpital, elle avait alors quinze ans. Selon elle, l'écriture est « un moyen de vivre un peu comme les autres ». Comme dans tous ces romans, Valérie Valère nous parle de ses rapports avec les autres et de son mal de vivre. Elle a écrit cette œuvre pour dénoncer la façon dont les gens sont traités dans les hôpitaux , mais aussi pour se soulager après les quatre mois d'enfer qu'elle a vécu dans cet hôpital psychiatrique.
Selon moi, le premier adjectif qui décrit le mieux ce roman est l'adjectif « injuste ». En effet, cet adjectif exprime bien l'opinion que j'ai de cette œuvre, car Valérie Valère a été internée alors qu'elle se sentait « bien dans sa peau ». Comme elle le dit, elle a été « enfermée » sans qu'on ne lui demande son avis, ce qui est un preuve d'injustice. Par exemple page 29, il est dit : « [..] Au fait, tu resteras dans ta chambre en pyjama, tu n'auras pas le droit de lire ni de faire quoi que ce soit, juste te reposer. Quand tu auras pris un peu de poids, on verra, mais pour le moment c'est comme ça, d'accord ? ». Cet extrait de texte nous montre bien l'injustice que subit l'auteur : les infirmières font du chantage pour que la jeune fille accepte de ce nourrir. Cet autre extrait de la page 12 nous le prouve aussi : « Quel crime ai-je donc commis ? Refuser le monde: crime puni de prison à perpétuité. Ils me manipulent comme un vulgaire ramassis