Réecriture
1 – Dans le passage suivant remplacez Miraut par « je »
« Miraut comprit que tout était fini, qu’il n’avait plus rien à attendre ni à espérer et, nevoulant malgré tout point déserter ce village qu’il connaissait, ces forêts qu’il aimait, nepouvant se plier à d’autres habitudes, se faire à d’autres usages, il s’en alla, sombre, triste,honteux et l’œil sanglant, jusqu’à la lisière du bois ».
2-Réécrivez le passage en remplaçant « Aurélien » par « Les deux frères ».
« Aurélien savait qu’à force de le chercher (l’or), il en manquerait probablement toute savie. Mais il avait surtout l’intuition que son existence serait faite de liberté et de bonheur.Un jour, alors qu’il était enfant, une abeille chargée de pollen était venue se posersur sa main et lorsqu ‘elle s’était envolée, il lui était resté sur le paume comme une poudre d’or qui coupait sa ligne de vie. »
3- Réécrivez le texte en commençant par : « Ma seule consolation, quand je monte me coucher… » et effectuez par la suite toutes les modifications nécessaires.
Ma seule consolation, quand je montais me coucher, était que maman viendrait m’embrasser quand je serais dans mon lit. Mais ce bonsoir durait si peu de temps, elle redescendait si vite, que le moment où je l’entendais monter, puis où passait dans le couloir à double porte le bruit léger de sa robe de jardin de mousseline bleue […], était pour moi un moment douloureux. Il annonçait celui qui allait le suivre, où elle m’aurait quitté, où elle serait redescendue. De sorte que ce bonsoir que j’aimais tant, j’en arrivais à souhaiter qu’il vînt le plus tard possible, à ce que se prolongeât le temps de répit où maman n’était pas encore venue.
Marcel Proust, Du côté de chez Swann (1913)
4. Réécrivez ce dialogue au style indirect et indirect libre, en modifiant si nécessaire les verbes de parole employés pour introduire les propos des deux personnages. - Je ne trouve rien d’admirable comme les soleils couchants, reprit