Réflexion philosophique sur le film l'âge des ténèbres

1492 mots 6 pages
INTRODUCTION
Depuis très longtemps, le concept de liberté fait l’objet de plusieurs analyses. La conception de liberté est différente d’une personne à une autre et elle évolue avec les époques. Il y a beaucoup de philosophes qui se sont penchés sur cet aspect. Alexis de Tocqueville ainsi que Jean-Jacques Rousseau en sont deux qui ont marqué l’évolution de la pensé. Ils avaient leur façon bien particulière de comprendre cette notion. Ils ne vivaient pas dans notre ère moderne, mais ont tout de même réussit à garder leurs réflexions en un sujet d’actualité. En 2007, Denys Arcand a réalisé un film sur notre société : L’âge des ténèbres. J’analyserai l’expression de la liberté à travers le film en faisant référence, d’une première part avec la vision de Tocqueville, et d’une seconde avec la conception rousseauiste. Puis, je donnerai mon avis sur notre mode de vie.

LA VISION DE TOCQUEVILLE
Le texte d’Alexis de Tocqueville, « De la Démocratie en Amérique », rejoint beaucoup le film que nous avons écouté en classe. Tocqueville nous décrit une société basée sur l’individualisme. Au lieu d’apprécier ce que l’on possède, les gens sont toujours à la recherche de quelque chose de plus, d’un petit et vulgaire plaisir qui n’est point nécessaire au bonheur. Le personnage principal, Jean-Marc, se rend compte de l’omniprésence de la technologie. Sa femme, tout comme la majorité des gens qui l’entoure, se renferme sur elle-même à l’aide de son cellulaire. Celle-ci n’a jamais de vraies conversations avec une personne face à face. Ses enfants ne communiquent pas avec leurs parents. Ils sont dans un univers qui nous démontre que les parents ne sont pas présents pour écouter et aider, mais bien pour acheter et servir. La majorité des parents d’aujourd’hui achètent beaucoup de superflus à leurs enfants pour remplacer l’absence de ceux-ci à la maison. Lorsque Jean-Marc est dans la voiture familiale avec ses deux filles, il s’intéresse à elles, essaie de leur parler, mais elles ne

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