Réinsertion professionnelle : aide au maintien à la vie active
1.1 Introduction
Dans cette partie, le dernier acteur important est présenté. Il s’agit des différents centres, associations indépendantes et fondations privées. Il est souvent difficile de garder un emploi lorsque l’on doit faire face à une maladie ou un accident réduisant notre capacité de travail. Le maintien à la vie active a pour objectif que les individus malades gardent ou retrouvent un emploi rapidement dès leur guérison ou dans certains cas malgré leur handicap. La durée d’incapacité de travail est une variable capitale dans cette problématique car plus une personne reste longtemps en arrêt maladie plus elle « coûte » à son entreprise engendrant un risque de licenciement élevé. En 2007 déjà, la probabilité qu’un problème de santé perdure pour les tranches d’âge de 45-64 ans était élevée, entre 30-36% pour les hommes et 28-35% pour les femmes. De plus, on a pu observer que les troubles dominants demeurent par ordre d’importance : maux de dos, maux de reins et les insomnies. Le type de handicap et sa gravité sont également des caractéristiques importantes
Figure 1 Graphique représentant la prévalence d’un problème de santé de longue durée pour l’année 2007 .
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Sur le graphique ci-dessous, on observe qu’une grande majorité des individus issus de la tranche d’âge 15 ans et plus sont atteints d’un handicap qui restreint faiblement leur capacité.
Figure 2 Graphique illustrant le nombre de personnes handicapées .
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L’organisation de l’aide sociale en Suisse se distingue par une grande diversité. La Constitution ordonne que cette tâche soit affectée aux cantons. Il existe un nombre important d’organismes luttant pour la même cause. Il est important de distinguer que les cantons de Suisse romande assurent l’aide sociale par leurs propres services. Au contraire, la plupart des cantons alémaniques délèguent cette tâche aux communes. De ce fait, la création de centres