Avec une population d'un peu plus de 64 millions d'habitants, la France se situe parmi les pays européens les plus peuplés. Elle a une densité moyenne d'environ 108 hab./km2 ; ce nombre paraît faible comparé à ceux des pays voisins : 247 hab./km2 au Royaume-Uni, 232 hab./km2 en Allemagne.
Si la population a augmenté de 50 % depuis 1945, celle-ci se distribue de manière très inégale sur le territoire : 40 % de la population vit sur 1 % du territoire, ce qui présente une grande disparité de peuplement. En effet, le poids écrasant de Paris et de l'Île-de-France contraste avec l'existence d'une diagonale de faible peuplement qui traverse le pays, du nord-est au sud-ouest. Cette répartition est avant tout l'héritage du passé, notamment de la révolution industrielle.
On peut alors se demander Comment se répartit la population française sur le territoire métropolitain?

I. De forts contrastes de peuplement *La légende du document 1 introduit la notion d’aire urbaine, notion fondamentale dans ce sujet. L’étalement urbain a en effet conduit l’INSEE a élaborer une nouvelle définition des espaces de peuplement ; elle distingue désormais des grandes aires, moyennes aire et petites aires urbaines. (définitions + Schéma) La part des populations des communes urbaines dans la population de la France métropolitaine est passée de 53% en 1995 à 75% en 1999. Effectivement sur la carte, on constate que la population métropolitaine est d’abord concentrée autour du pôle parisien et des grandes aires urbaines. Avec un passage très brutal entre l’aire urbaine parisienne qui regroupe plus de 10 millions d’habitants et l’aire urbaine lyonnaise avec 1,5 millions. Le réseau urbain français souligne la prépondérance de Paris même si le document dont on dispose ne permet pas d’analyser les réseaux urbains.
Actuellement, la tendance est de plus en plus à la concentration de la population dans les grandes aires urbaines et ce mouvement accompagne le processus de métropolisation.