Réponse au stress
— Définition
STRESS : agression aboutissant à l’interruption des mécanismes d’homéostasie
On distingue les stress :
*d’origine endogène : stress oxydant, défaut télomérique…
*d’origine exogène : agents génotoxiques (radiations…)
— Conséquence de l’exposition à un stress
Le stress peut avoir des conséquences à différents niveaux. En biologie cellulaire, on s’intéressera aux lésions de la molécule d’ADN (mutations).
NOTA : durant la réplication, la molécule d’ADN est plus fragile (« mis à nue »)
Exemple d’une mutation fréquente dans les tumeurs : mutation oncogénique RAS V12 (gain de fonction) activation constitutive des voies de transduction du signal des MAPK (même en l’absence de facteur de croissance)
— CHECKPOINT du cycle cellulaire reconnaissance du stress
Les checkpoints sont des mécanismes de contrôle qui permettent de vérifier l’intégrité du génome, de détecter les anomalies, afin de pouvoir initier une réponse en cas de problème.
Une fois l’anomalie détectée, la cellule intègre puis amplifie le signal (par des cascades de phosphorylation). Ces phosphorylations vont modifier les états transcriptionnels (gènes), post-traductionnels (protéines)…
Ceci aboutit à différentes réponses (fonction du type de stress) :
QUIESCENCE : arrêt réversible du cycle cellulaire
SÉNESCENCE : arrêt permanent du cc. La ç reste métaboliquement active !
APOPTOSE : mort programmée
défenses endogènes (chaperons HSP) et défenses exogènes (immunologie)
adaptation : reprise du cycle cellulaire en présence du dommage
addiction : la ç devient dépendante du dommage (addiction oncogénique pour les ç tumorales)
NOTA : La cellule endommagée induit une réponse systémique : en plus de la signalisation à l’intérieur d’elle même, elle sécrète des facteurs pour « avertir » son environnement (ceci explique les réponses de type néo-angiogenèse).
PROGRESSION MULTIÉTAPES : de la cellule normale à la cellule cancéreuse