Résume et analyse du portrait de la mère dans le premier homme de A.Camus
Le portrait de la mère
Un regard rétrospectif … Le portrait de la mère est tout d’abord construit sur un double regard et donc d’une sorte de comparaison continue. Le premier regard, est le regard du présent, comment est sa mère très âgée à l’heure d’aujourd’hui, alors qu’il lui rend visite. Le deuxième est un regard passé, il se souvient de sa mère, de son visage, de ses aspects lorsque il était enfant.
Il se souvient à la fois de c’est deux époques et effectue ainsi une comparaison temporelle grâce à des connecteurs. Il se souvient de sa mère « trente ans auparavant » (lignes 1 et 48), il fait appel à ses souvenirs dans ce jeu temporel ainsi « Jacques, du plus loin qu’il se souvînt » vit sa mère d’une certaine façon (bien habillé) (lignes 28). À certain endroits il va directement connecter les deux époques, « maintenant encore » il reconnait les traits de sa mère.
Il fait à la fois appel au passé et au présent pour comparer et reconnaitre cette femme, sa mère.
Ce système de comparaison, double regard, met en place durant tout le texte, différentes oppositions. Il parle de « rides » opposé à « jeune » (ligne 1et 2) dans ce regard rétrospectif, différents éléments s’opposent ; il trouve « sa bouche (…) bien dessinée » et parle ensuite de « crispation des coins des lèvres » (lignes 5 et 6). Selon lui « le cou gardait sa forme » alors que ses « tendons noueux » et son « menton relâché » témoigne plutôt d’une vieillesse et transformation du visage apparent.
Cependant la vieillesse n’est pas occultée, il utilise des termes forts. Il décrit le visage « autour du dentier » (ligne 7) et décrit son « cou … qui se dévaste si vite ».
Ainsi c’est plutôt l’aspect d’une certaine jeunesse qui en permanence nous est souligné. Il va parler de son « visage miraculeusement jeune », ou encore de ses « arcades … lisses et polie » et de son cou qui « gardait s forme » (ligne 3,4 et 8).
De cette manière durant tout le texte il