père Jean, surnommé « Brasse-Bouillon » vit chez sa grand-mère avec son frère Frédie, « la Chiffe ». Ses parents et le benjamin de la famille Marcel dit « Cropette » sont en Chine à cause du travail du père enseignant Jacques Rezeau. Suite au décès de l’aïeule, ils reviennent en France et les retrouvailles à la gare se passent mal. Le calvaire de Jean commence... Arrivée à la « Belle Angerie » Folcoche, la mère va de suite mettre en place le nouveau mode de vie de la maison. Les trois garçons auront le crâne rasé, dormiront séparément et sans chauffage, levés à cinq heures du matin, ils assisteront tous les jours à une messe et ne porteront plus que des sabots, les chaussures coûtant trop cher. Elle supprime aussi les oreillers ainsi que les édredons. La nourriture sera des plus frugales et une discipline de fer va s’abattre sur eux. Folcoche trouve n’importe quels prétextes pour imposer de nouvelles brimades et les garçons en sont à leur septième précepteur. La haine déborde dans cette maison et cette ambiance est très difficile à supporter. La domination totale de Folcoche va être attaquée une première fois : opérée pour une maladie de foie, son séjour en clinique sera plus long que prévu et elle retrouvera ses fils moins soumis car le père leur a laissé plus de liberté. Quelques semaines plus tard, Monsieur Rezeau part en voyage pour compléter son arbre généalogique. Avec l’accord de Folcoche il emmène Frédie et Jean. Ceux-ci vont découvrir le petit déjeuner au lit, le chocolat chaud, la couette et bien d’autres merveilles avec l’assentiment de leur père tout à fait détendu par l’absence de sa femme. Une carte de Folcoche va pourtant assombrir ce petit voyage : elle a découvert la cachette secrète de Frédie où les enfants gardaient leur trésor de nourriture et d’argent gagnés avec des gens des environs. Frédie sera enfermé un mois dans sa chambre, sans aucun contact autorisé, et privé de dessert. Là, la guerre entre Folcoche et Jean va devenir totale ! Il