Les résumés des récits concernés

1. Le Jour du chien :
Cet étrange roman s’ouvre sur un événement peu commun : la course d’un chien errant, sur la borne centrale d’une autoroute, contraignant les automobilistes à s’arrêter pour éviter l’accident. Six personnes (un camionneur, un prêtre, un cycliste homosexuel, une jeune femme, une mère et sa fille) témoins des faits et provisoirement réunis sur le bas-côté s’approprient cet épisode, l’incident déclenchant un besoin de s’épancher, de se libérer de ses préoccupations, de « se raconter » à soi-même dans un long monologue intérieur.
1.1. Un petit parasol piqué dans la crème fraiche
La troisième partie de ce récit concerne une jeune femme dont le monologue prend la forme d’une interpellation à celui qui fut son amant. Elle explique la raison de sa présence sur l’autoroute ce fameux jour : elle était en chemin pour rompre avec lui. Suite à cette vision, prise dans une longue réflexion sur le désespoir qui l’étreint, elle décide de manquer son rendez-vous pour se livrer à ses pensées. C’est ainsi qu’elle fait part de sa théorie de l’Immense Amour : elle le compare à une baignade dans l’eau froide dont il faut sortir à temps pour ne pas s’en accommoder. Elle réfléchit ensuite à sa propension à toujours quitter sans nostalgie les personnes qui l’entourent : l’absence de sa mère et le départ prématuré de sa nourrice en seraient la cause. Son monologue se termine de manière abrupte dans un renoncement final, consécration de la rupture lorsqu’elle a revu son ancien amant et désir de s’affranchir du passé en dégustant une glace arrosée de chocolat fondu.
1.2. Rien à faire
L’avant-dernière partie de ce roman raconte le fatalisme d’une veuve, qui – depuis la mort de son mari – se livre à des œuvres caritatives pour remplir sa vie et tuer le temps. Elle vit avec sa fille, Anne, bien qu’elles soient étrangères l’une pour l’autre. La vue de ce chien errant l’entraine à parler de l’amour qu’elle portait à son mari jusqu’à