Résumé la part de l'autre
L’auteur emporte le lecteur aux cours des Beaux-Arts imaginant qu‘Adolf a réussi l‘examen. Le voilà décontenancé devant la nudité du modèle féminin. Il tombe à terre, se faisant remarquer de ses congénères… A l’époque, le futur spécialiste de la psychanalyse, Sigmund Freud, n’est guère connu sur la place de Vienne. Il le reçoit, accompagné du Docteur Bloch ayant soigné sa mère, décédée d’un cancer du sein.
Le médecin viennois demande au jeune homme très récalcitrant :
«Depuis quand, ne vous souvenez-vous plus de vos rêves ?
«Est-ce que je sais moi !» glapit Adolf
«Oui, vous le savez.» Bien sûr qu’il le sait, Adolf, mais il est hors de question qu’il l’avoue à ce crétin inquisiteur. Il ne rêve plus depuis la mort de son père. Mais quel intérêt ? Et puis surtout, quel intérêt de le dire à un inconnu ?...»
Après quelques séances, Freud lui révèle qu’il a désiré la mort de son père, chaque fois qu’il frappait sa mère adorée, sous ses yeux, et qu’il le frappait, lui. De fait, il s’est senti coupable, imaginant qu’il avait provoqué sa mort à force de la désirer… et n’a plus retenu ses rêves.
E.E. Schmitt écrit qu’il fréquente à l’école des Beaux-Arts de Vienne, deux condisciples parmi les meilleurs : Bernstein et Neumann qui ne tarissent pas d’éloges pour le nouveau psychanalyste, Sigmund Freud. Alors qu’Adolf pensait avoir à faire à un charlatan
Au cours de dessin, Adolf peut désormais dessiner une femme nue sans s’évanouir. Il demande même au modèle de poser chez lui. Elle refuse et propose sa cousine Stella, plus jeune, laquelle lui apprendra l’alphabet du sexe, de l’Amour. Bien sûr, les jeunes gens vont tomber amoureux et leurs rencontres ne se réduiront qu’à une suite de rapports sexuels ininterrompus !
«Adolf comprenait soudain l’effet qu’il devait faire à Stella ; un crabe vautré sur elle, en stupide état d’excitation, convulsif, agitant ses pinces dans le vide, un crabe qui lui était indifférent.»
Adolf