Lazarillo de Tormes.

Chapitre 1 :

Lazarillo est né dans un moulin. Son père est emprisonné, son beau-père est noir et son petit demi-frère métis. (« Nombreux doivent être par le monde ceux qui fuient les autres parce qu’ils ne se voient pas eux-mêmes ».) Son beau-père volait énormément à l’écurie où il travaillait, il se fait prendre : emprisonné ; et la mère de Lazarillo est battu de 100 coups et forcée de travailler dans une auberge.
A l’auberge, un vieil aveugle décide de prendre Lazarillo comme guide. Celui-ci part fait ses adieux à sa mère et part avec son nouveau maître.
Sa première leçon est d’être « d’en savoir plus long que le démon », c’est-à-dire de sortir de l’enfance et de l’innocence dans lesquelles il vivait (après l’épisode où l’aveugle lui frappe la tête contre une statue de taureau). L’aveugle dispense des oraisons pour tout, ce qui fait que tout le monde recherche son conseil -> il gagne très bien sa vie. Et il était avare.
Lazare lui jouait des tours afin de pouvoir manger à sa fin et plus ou moins se venger du sort qu’il lui faisait subir : il intercepte les liards avec quoi les gens le payent, l’aveugle ne se rend pas compte de la tromperie. Il lui « vole » aussi son vin : au début il se sert dans la cruche, puis il se fabrique une paille, puis lorsque l’aveugle tient la cruche entre ses jambes, il feint d’avoir froid pour se rapprocher de la source de chaleur qui se trouve sous la table et, ayant préalablement fait un trou au fond de la cruche, qu’il reboucha avec de la cire, il approche le feu de la cruche, la cire fond et il peut boire le vin qui coule du fond du pot. Le vieux s’en rend compte et le frappe violemment. Ils commencent mutuellement à se pourrir la vie et à se haïr : « j’étais heureux de me crever un œil pour en crever deux à qui n’en avait aucun ».
(proverbe du vieux : « plus que le dépourvu donne l’homme au cœur dur ») Histoire de la grappe de raisin : ils se la partagent en « promettant » de ne manger les grain