Résumé : nouvelles orientales
« Comment Wang-Fô fut sauvé » ;
« Le Sourire de Marko » ;
« Le Lait de la mort » ;
« Le dernier amour du prince Genghi » ;
« L'Homme qui a aimé les Néréides » ;
« Notre-Dame-des-Hirondelles » ;
« La Veuve Aphrodissia » ;
« Kâli décapitée » ;
« La Fin de Marko Kraliévitch » ;
« La Tristesse de Cornélius Berg ».
« Comment Wang-Fô fut sauvé ».
Dans la Chine du Moyen Âge, un vieux peintre du nom de Wang-Fô erre de village en village, vivant dans la misère mais dédaignant l'argent, avec pour seul compagnon son disciple, un jeune homme appelé Ling. Ce peintre est le sujet de nombreuses légendes, notamment celle, en ajoutant une touche de couleur aux yeux des personnages de ses peintures, de les rendre vivantes. Un jour où les deux hommes dorment à même le sol dans une auberge, ils sont arrêtés par la milice et emmenés auprès de l'Empereur. Celui-ci lui annonce qu'il aura les yeux brûlés et les mains coupés, mais que, a l'instar du « dernier repas du condamné », il devra terminer une peinture commencée dans sa jeunesse. Le vieil homme se retrouve alors, par un étrange phénomène, à voguer sur les flots de ses songes accompagné de son disciple, abandonnant le monde de l'empereur, qui ne gardera d' eux qu'un peu « d'amertume marine ».
« Le sourire de Marko »
Dans les Alpes Monténégrines, un paquebot vogue à l'intérieur d'un fjord. A son bord, un archéologue grec, un pacha égyptien et un ingénieur français discutent d'un personnage plutôt étonnant : Marko Kraliévitch. En effet, celui-ci, de haute stature, nouait des relations secrètes avec des pays infidèles. Bon nageur, il rejoignait les terres étrangères à la nage. Après avoir décrit le personnage, l'ingénieur se met à raconter une histoire surprenante : D'après lui, Marko avait une maîtresse chez qui il se rendait souvent, quand il allait chez les turcs : la veuve du pacha de Scutari. Un jour où celle-ci rate la cuisson du repas de Marko, celui-ci, ayant