résumé
2. " TABLEAUX PARISIENS " (poèmes LXXXVI à CIII), où la ville, " la fourmillante cité pleine de rêves ", impose à la fois au créateur le miroir multiplié de sa laideur et de son mal et le mirage du lieu magique, fantasmatique, où se perdre c'est aussi se retrouver.
3. " LE VIN " (poèmes CIV à CVIII), première des grandes tentations de la chair.
4. " FLEURS DU MAL " (poèmes CIX à CXVII), autre florilège des vices et " péchés " de la chair, où les " femmes damnées " voisinent avec les Béatrice et les Vénus, pour le désespoir d'un être qui n'a jamais trop de courage pour " contempler (son) cœur et (son) corps sans dégoût ".
5. " REVOLTE " (poèmes CXVIII à CXX), moment de la colère et de l'anathème contre le Dieu " menteur "; moment de la compromission avec Satan, lui aussi victime, marginal et " aliéné ".
6. " LA MORT " (poèmes CXXI à CXXVI), dernier pari, mais peut-être aussi ultime tentation et suprême artifice où le " pauvre ", l'" amant " et l'" artiste " confient au miracle d'un dernier " Voyage " l'espérance d'une réconciliation et d'un salut.
La dualité qui fait le drame de Baudelaire, et qu'il identifiait aussi dans le Tannhaüser, de Wagner, comme " la lutte de deux principes qui ont choisi le cœur humain pour principal champ de bataille, c'est-à-dire de la chair avec l'esprit, de l'enfer avec le ciel, de Satan avec Dieu ", n'est pas plus effacée par les artifices de l'existence qu'elle n'est dépassée par la mystique de l'outre-tombe.