Révision pour contrôle de géographie sur l'eau
Document 1 : La construction de barrages dans le monde
La construction de grands barrages s’est accélérée considérablement au cours des 50 dernières années. Leur hauteur moyenne (une trentaine de mètres entre 1940 et 1990) est passée à 45 mètres dans les années 90. La taille moyenne des lacs de barrages (réservoirs d’eau artificiels) a beaucoup varié depuis 1945 : 50 km² jusque dans les années 1970, 17 km² dans les années 1980 et enfin 23 km² dans les années 1990.
En 1997, on comptait plus de 45 000 grands barrages dans le monde dont 22 100 en Chine, 6 390 aux Etats-Unis, plus de 6 000 en Inde, 1 000 en Espagne et 1 200 au Japon.
La Turquie, le Japon, l’Irak, l’Iran, la Grèce, la Roumanie et l’Espagne, ainsi que certains pays situés dans le bassin du fleuve Parana en Amérique du sud ont lancé d’importants programmes de construction de barrages. Les chantiers les plus considérables se situent sur le Yangzi (28 barrages), le Tigre et l’Euphrate (19 barrages chacun) et le Danube (11 barrages).
Document 2 : Impacts et conséquences de la construction des barrages
Cette forme de régulation des flux, malgré son incontestable utilité (prévention des inondations, développement de l’agriculture, production d’hydroélectricité) peut aussi avoir des conséquences négatives pour la population, qui se traduisent notamment par un déclin de rendement de la pêche, un appauvrissement de la biodiversité de l’eau douce et des sols dans les plaines d’inondation ainsi qu’une augmentation des maladies telles que la schistosomiase et le paludisme. En Egypte, par exemple, le barrage d’Assouan a réduit la taille du fertile delta du Nil ; sur les 47 espèces de poissons exploités commercialement dans le monde, 30 ont économiquement ou biologiquement disparu. Sur le fleuve Mississipi, la fréquence et la gravité accrues des inondations ont réduit les capacités du fleuve à nourrir la flore et la faune locale. On suspecte que les inondations de plus en plus