Séquence 1 : Personnage et Société

La Princesse de Clèves, Madame de La Fayette, 1678

Madame de La Fayette, auteur du XVII, élevée dans un milieu intellectuel (contact avec des gens lettrés), ce qui l’encourage à écrire et publier (anonymement dans un premier temps, écrits mal vus + c’est une femme). La Princesse de Clèves fut un succès, bien que personne ne connût l’auteur. Elle y parle de la cour (comportements) d’une autre période (pas le XVIIe) mais qu’elle connaît (demoiselle d’honneur à la cour d’Anne d’Autriche)

Quel type d’héroïne mademoiselle de Chartres représente-t-elle ?

1) Le portrait

- première apparition de l’héroïne « il parut » passé simple, brève mise en relief

- attente d’une description physique -> suspens

- nature de la « beauté » : superlatif « parfaite »

- « si accoutumé » : valeur intensive

- l.29 : on parle réellement de mademoiselle de Chartres

- portrait stéréotypé de la belle dame de l’époque, renvoie à Déméter

- « charmes » : innocence pure capable d’emprise et de séduction

- « un des grands partis de France » : belle lignée et beaucoup d’argent

2) Valeurs morales

- avant de parler de la fille, on parle de « la fille de »

- portrait moral plus important que le portrait physique

- analepse (l.5 à 23) qui explique pourquoi Mademoiselle de Chartres fait sensation

- portrait par analogie, les qualités de la mère sont celles de la fille « bien, vertu »

- énumération de qualités

- appui sur la singularité de la femme : renoncer à la cour, pour sa fille

- patience, persévérance, « donner de la vertu » : transmettre ce qu’elle-même possède

- « extrêmement glorieuse » : superlatif indiquant son exigence

- l.13 à 23 : discours narrativisé car les paroles sont représentées sous forme d’actions (« elle lui contait le peu de sincérité des hommes » : elle lui disait que les hommes étaient peu sincères)

- ses pensées divergent de celles des