Révolution industrielle
L'Assommoir est un roman d'Émile Zola publié en 1877, septième volume de la série Les Rougon-Macquart. C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ».[1] L'écrivain y restitue la langue et les mœurs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. A sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce réalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant alors la célébrité et la fortune de l'auteur. Sommaire[masquer] * 1 Présentation de l'oeuvre * 1.1 Résumé * 1.2 Personnages * 2 Commentaires * 2.1 Préparation et origines * 2.2 Explication du titre * 2.3 Place de L'Assommoir dans les Rougon - Macquart * 2.4 Thèmes principaux * 2.5 Accueil du livre * 3 Citations * 4 Adaptations * 5 Voir aussi * 5.1 Liens externes * 5.2 Bibliographie * 5.3 Articles connexes * 6 Notes et références |
Présentation de l'oeuvre [modifier]
Résumé [modifier]
Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Gervaise Macquart, l'héroïne, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse mais plutôt jolie, a suivi son amant, Auguste Lantier, à Paris avec leurs deux enfants, Claude et Étienne Lantier. Très vite, Lantier, paresseux, infidèle et ne supportant pas de vivre dans la misère, quitte Gervaise et ses enfants pour s'enfuir avec Adèle. Gervaise, travailleuse, reprend alors le métier de blanchisseuse qu'elle a appris à Plassans. Elle accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur auquel elle finit par céder - le bon cœur et la faiblesse sont des traits forts du caractère de Gervaise. Ils auront une fille, Anna Coupeau, dite Nana, héroïne d'un autre roman des Rougon-Macquart.
Gervaise et Coupeau travaillent dur, gagnant de quoi vivre avec un peu plus d'aisance tout en faisant des économies. La blanchisseuse rêve