Révolution
A. Des critiques philosophiques modernes de la religion
Nietzche=> dans la pensée nietzschéenne, c’est l’homme grâce à son esprit qui fabrique dieu. Puisqu’il n’arrive pas à trouver une explication des forces présentent dans la nature, il va donc fabriquer une puissance supérieure capable de créer ces forces jusqu’à lors inexplicable. Dieu est ainsi rendu responsable de ces phénomènes naturel, mais c’est bien l’homme qui a construit cette idée.
Nietzche, va même plus loin dans sa pensée, et voit la religion comme une erreur psychologique, une illusion. Dans sa vision l’homme est un naïf manipulé par sa propre imagination, ce processus de fabrication des dieux et donc une pathologie humaine. La religion est un délire, et l’homme est un malade qui s’invente une explication personnelle du monde. Il va tellement s’accrocher à cette idée, qu’il va même oublier qu’il en est le propre créateur. Autrement dit l’être humain va considérer comme une révélation de dieu ce qui est en fait une pure invention de son imagination.
Cette projection de dieu hors de son esprit est favorisée par un phénomène que Nietzche appelle le dédoublement de personnalité. L’homme trouve dans ce dédoublement inconscient, deux avantages personnel. D’abord, en comprenant comme une révélation divine ce qui n’est qu’une simple création de son esprit, il soustrait sa propre croyance au doute. Ensuite, face à une vie malheureuse et dure, l’homme se donne le moyen d’y échapper, en se consolant avec l’idée d’une vie après la mort et d’une justice divine.
Pour expliquer la popularité des religions Nietzche va s’appuyer sur un facteur sociologique. En effet toutes religions se développe à l’aide d’un fondateur qui va faire prendre conscience à une catégorie de gens ce qu’ils ont en commun. Ce fondateur apparaît comme « l’allumette par rapport au baril de poudre ». Il faut