rêve et liberté
Les trois documents présentés illustrent l'importance du rêve dans la réalité humaine.
Ce corpus , nous propose ainsi d'étudier le discours " I have a dream" de Martin Luther King, prononcé le 28 août 1963, un extrait du roman, de Fatou Diome, Le Ventre de L' Atlantique écrit en 2003. Puis l'extrait du roman "Les Rêves concentratoires", Lazare parmi nous de Jean Cayrol, écrit en 1950. Le rêve s'oppose à la réalité. Il renvoie à une représentation idéale de ce qu'on désire, ou de ce qu'on voudrait réaliser. Le rêve semble pouvoir libérer des réalités douloureuses, ennuyeuses en redessinant un avenir meilleur. Le rêve permet donc de satisfaire un individu en lui élargissant les possibles.
Mais pourquoi le rêve est- il perçu comme une liberté, une délivrance?
Dans un premier temps, nous étudierons le rêve comme un refuge collectif, puis dans un second temps, que le souvenir est lié au rêve et permet d'accéder à une certaine liberté.
Et dans un dernier temps, nous développerons que le rêve peut être une utopie et en quelque sorte une délivrance spirituelle et une liberté.
Le rêve chez Martin Luther King est perçu comme un rassemblement national autour d'un même combat : celui de l'égalité entre Noirs et Blancs où hommes noirs et blancs pourraient vivre ensemble en harmonie avec les mêmes droits civiques, en oubliant l’héritage de l’esclavage et de la ségrégation. Ce rêve prononcé par Martin Luther King est donc le pas vers la liberté des noirs et constitue en lui-même le sentiment de liberté lorsque Martin Luther déclare qu'il a fait ce rêve.
Le rêve chez Luther King permet ainsi de rassurer un peuple meurtri qui n'a pas encore été accepté par le reste du monde. Le rêve est donc une échappatoire face à une société discriminatoire. Cette échappatoire est perçue notamment chez Jean Cayrol dans Les Rêves Concentratoires. L'auteur parle de rêves collectifs, qui permettent de survivre au quotidien. Les prisonniers sont