Rôle de l'imagination chez lucrèce
Phantasia (fantasme), ici ne renvoie pas forcément aux pulsions. Cela s’enracine dans le désir, mais ne concerne pas toujours la sexualité. * Lucrèce : « rien ne nait de rien » = pas de création spontanée. Philosophe atomiste et empiriste (expérience, monde réel, pas de monde des idées). Les monstres n'existent pas pour Lucrèce, mais pourtant les hommes les voient. Il y a une expérience de la rencontre. Comment peut-on affirmer que les monstres n'existent alors qu'il y tant de témoignages ? Il doit y avoir du vrai, une cause qui fait que les hommes croient rencontrer des monstres. Cause équivoque, un phénomène (ce qui apparait), ces monstres leur sont apparus. Pour Lucrèce, ces hommes ont eu des visions. Ces hommes ont vu des formes indéterminées, une forme informe, et à cette forme informe ils ont donné un nom définitif. Notre corps a un ancrage dans le monde, notre corps est donc le lieu de l'expérience. Il y peut donc y avoir des illusions des sens (Merleau-Ponty). * Lucrèce ne met pas en cause ce que l'on voit des choses mais la qualification que leur en donne.
Il y a un phénomène de projection car c'est le nom qui va compléter ma vision, c'est le langage qui complétera l'illusion. L'illusion nous l'évitons par une rationalisation du langage et de l'esprit. La perception est d'ordre atomique pour Lucrèce, et cette perception se fait par le contact. Nos atomes se détachent et se collent à l'œil de notre interlocuteur qui va alors nous voir. Empirisme et sensualisme de la perception. Ces atomes sont séparés de notre corps, mais pas entre