sa majesté des mouches
Le titre :
Lord of the flies, le titre original de ce chef d'œuvre de Sir William Golding fait référence à Belzebuth. Qui en Hébreu signifie « seigneur des mouches » et dans l'ancien testament apparaît comme le dieu des mouches. Ensuite les chrétiens vont le considérer comme Satan. Mais la disposition des mots dans le titre vient aussi du traducteur qui a préféré « Sa majesté des mouches » au « seigneur des mouches pour son côtés « incantatoires ». A travers cette référence biblique, il s’agirait donc du mal métaphysique que la religion associe au péché́ originel dans le Jardin d’Eden. Le titre est donc construit sur une opposition, un oxymore, entre la noblesse de la majesté, et la répugnance, la barbarie. Le titre résume bien la suite des événements qui vont arrivés devenant des barbares qui vont se laissait aller au meurtre, et à une nouvelle religion tournée vers Satan grâce à Jack et la chasse. Ce titre chercherait il a nous montrer que le mal à déjà triomphé ?
Est-ce simplement un récit ?
Est-il question d’un simple naufrage ?
Le livre est lui même une analyse de l’Homme dans son état le plus significatif : l’enfance. L’auteur laisse à penser que la réaction primale de l’être humain l’oriente vers la sauvagerie et vers un comportement cruel et barbare.
Ce roman d’aventure est donc une satire sociale montrant la difficulté pour l’être humain de vivre en communauté harmonieuse et le rapide retour à la barbarie en l’absence de règlements et d’autorité.
Résumé : Livrés à eux-mêmes dans une nature sauvage et paradisiaque, les nombreux enfants survivants tentent de s'organiser en reproduisant les schémas sociaux qui leur ont été inculqués. Mais bien vite le vernis craque, la fragile société vole en éclats et laisse peu à peu la place à une organisation tribale, sauvage et violente bâtie autour d'un chef charismatique et d'une religion rudimentaire. Sacrifices humains, chasse à l'homme, guerres sanglantes : la