SALAMMBÔ, FLAUBERT

Une jeunesse bercée par le romantisme ambiant puis il s’oriente vers le réalisme, textes « poétiques » → gueuloir.

Voyages en Orient, il est très minutieux, imprégné de l’orientalisme (voyage en Tunisie..). Roman historique (Dumas, Gautier..), écrit en 1862 se situant 3 siècle avant J-C, sous Hamilcar, père de Salammbô, raconte la révolte des mercenaires, Hamilcar fait un festin et Mathô, le chef des mercenaires tombe amoureux de Salammbô.
Flaubert va essayer de rendre l’atmosphère de l’Orient. Cet extrait est une description, à travers les yeux de Salammbô.

Description en 3 parties :
L 1 à 12 → contraste de l’ombre et la lumière
L 13 à 24 → description de la ville
L 24 à la fin → alentours de la ville

Emploi de l’imparfait → elle s’inscrit dans la durée, aucun élément (au passé simple) ne vient perturber ce « tableau »

I. Organisation de la description

// tableau

II. Les sensations

1. Visuelles
Contraste ombre et lumière : champ lexical de l’ombre et de la lumière
Forme : de nuit, des éléments ressortent alors qu’ils seraient passés inaperçus en plein jour. On saisit quelques aspects particuliers de la ville puis autour de Carthage : opposition terre (montagnes, banc de sables..) et mer (golfe, lac, brume, lagune..), impression d’espaces avec les pluriels, vaste horizons.
Dernière phrase longue → panorama, écrin au temple d’Eschmoun, beaucoup d’éléments souvent juxtaposés.

2. Auditives
Absence de bruit, la nuit, le silence qui règne, calme. Pas d’activités humaines. Silence mais murmures des cyprès, des flots → bruit doux, régulier, en harmonie avec le paysage.

3. Olfactives
L 19 à 24 → allusion à des parfums particuliers (marinade..), allusion à la religion → sacrifice, odeur diffuse → sensation originale

Richesse sensorielle permettant de créer une atmosphère particulière de sérénité, de calme.

III. Découverte d’une ville orientale : Carthage